Aral:
Essouflé du poids des jours j'ai perdu le second souffle
assommé du point de non-retour j'ai pas vu que les secondes souffrent
dépassé, par la vitesse, mis à l'amende par la vie
dévasté par le stress parce qu'on ne te demande pas ton avis!
Ferme ta gueule, fournis ton quota à la chaine
t'es tout seul, engourdis devant des gros tas et des chiennes.
ils te veulent accroupis devant le gotha et leurs schémas
les baratins te sont servis mais il n'y a de contrat qu'au chomâge.
Donc tu cours, cours, cours de tout ton corps et ton coeur
tu finis toujours à court, le constat hardcore t'écoeure
En proie à l'auto-destruction pour qu'ils ne m'aient pas vivant
je crois qu'ils ont détruit en moi ce qu'il y avait de vibrant.
Je peux courir, échappe d'un stress, mais m'enfonce dans le prochain
jamais sûr de ce qui m'attend car il me reste demain!
Et je peux courir, je cours toujours mais n'échappe à rien...
jamais sûr de ce qui m'attend car il me reste toujours demain!
Sauzé:
Je vois beaucoup de choses se faire mais encore plus qui se défont
Beaucoup de préposés à la guerre mais très peu qui se défendent
Des gens aux attitudes fermes mais pour leurs valeurs se défoncent
Trop d’années que je cours à perte pour des satanées réponses
Et je repense à tout ce qui occasionne : perte, dette, profit
Un jour ou l’autre, tout nous rattrape c’est clair, net, précis
Je ne lis pas l’avenir, j’fais pas de cartomancie
J’ai ma propre expérience et toutes les histoires qu’on me confie
On a des buts à atteindre, seulement les miens sont confus
On passe notre temps à attendre, à se demander ce qu’on fout
Ou à courir, peut-être pour le fou rire Par échappatoire, ou par le savoir, se nourrir
Et puis mourir ? c’est juste le passage de la ligne d’arrivée
Ce qui importe, c’est les moyens : ligne droite ou chemin dérivé...
On est trop souvent en sprint
On court après ce je ne sais quoi qui apporte la joie ou le spleen.
Aral + Sauzé:
Je repense, à tout ce qui occasionne perte, dette, profit
et je peux courir, je cours toujours et n'échappe à rien
un jour ou l'autre tout nous rattrape c'est clair, net, précis.
jamais sur de ce qu'il m'attend parce qu'il me reste demain.
Et je repense à tout ce qui occasionne perte, dette, profit
et je peux courir, je cours toujours mais n'échappe à rien.
un jour ou l'autre tout nous rattrape c'est clair, net, précis.
jamais sur de ce qu'il m'attend parce qu'il me reste demain.
credits
from EP 2012,
track released June 8, 2012
Beat by Aralone
Soulful and funky, the Nottingham rapper's latest features guest appearances from CRIMEAPPLE, Vandal Savage and Yumah. Bandcamp New & Notable Mar 2, 2024